Des "citations" à méditer...

Publié le par 1maverick

Je vous propose, aujourd'hui, quelques citations et proverbes chinois à méditer.

- Proverbes chinois :
-  Le peuple est difficile à gouverner quand il est trop savant.
- Ce ne sont pas ceux qui savent le mieux parler qui ont les meilleures choses à dire.
- Il faut être bien sage ou bien borné pour ne rien changer à ses pensées.
- Il faut faire vite ce qui ne presse pas pour pouvoir faire lentement ce qui presse.
- Le gouvernement doit être doux, et les ordres sévères.
- Les grandes âmes ont la volonté; les faibles n'ont que des souhaits.
- Les principes gouvernent les gens honnêtes, les lois gouvernent les gens méchants.
- On aime la gloire, on craint la honte; et cependant on ne résiste pas au vice.
- Quand le vent du changement se lève, les uns construisent des murs, les autres des moulins à vent.
- Une réponse qui ne résout pas la difficulté, en fait naître mille autres.

- Citations :
Ces citations sont tirées d'un pamphlet de Vilfrede Pareto, "Le Péril socialiste" (publié en 1900 dans Le Journal des Économistes). (Pour lire le texte de ce pamphlet, voir le lien)

"- Pour bien les connaître, il faut relire les Chevaliers d’Aristophane, ils n’ont pas changé depuis ce temps. Ils détruisent beaucoup de capitaux, car ils ont besoin d’énormément d’argent pour payer les faveurs des électeurs. Ils ont découvert un moyen ingénieux de spoliation : l’impôt est voté par la majorité des électeurs et payé par la minorité.

- La société la plus distinguée n’est pas toujours la plus clairvoyante ; elle éprouve des antipathies violentes pour des causes légères, elle est esclave des idées reçues et n’a pas le courage de se prononcer contre l’opinion commune

- Je lis dans un journal français « Quelques troubles ont éclaté au puits Sainte-Eugénie appartenant à la Compagnie de Blanzy. Des mineurs, excités par un des leurs nominé Gaudry, ont menacé et poursuivi un ingénieur et deux contremaîtres. » Et c’est tout. Aucun commentaire, aucune mention des conséquences légales qu’aurait dû avoir pour « les camarades » cette équipée. Il parait que les ingénieurs et les contremaîtres n’existent que pour servir de victimes aux ouvriers. Ils doivent même s’estimer heureux quand ils n’ont pas le sort de Watrin.

- A Lille, une municipalité socialiste, se rappelant que ses administrés demandent panem et circenses, distribue gratis des places au théâtre, aux frais des contribuables naturellement. Bah ! Lille n’est qu’une des nombreuses villes de France, une hirondelle ne fait pas le printemps.

- Partisan de la concurrence, je n’ai jamais demandé qu’on donnât à l’Etat le monopole de l’instruction publique, sous prétexte que mes adversaires tirent parti de cette concurrence. Mais si l’on doit la liberté, la tolérance, la courtoisie à ses adversaires, on ne leur doit pas aide et secours pour les mettre en mesure de faire des prosélytes. Être partisan de la concurrence et donner de l’argent à son concurrent sont deux choses essentiellement différentes. Que les socialistes fondent autant d’Universités populaires qu’il leur plaira, et pourvu que ce soit avec leur argent, aucun libéral n’y trouvera à redire ; mais je trouve absurde qu’on me demande mon argent pour propager ce que je crois être l’erreur ; j’entends le réserver uniquement pour la défense de ce que, à tort ou à raison, je crois être la vérité.

- Il est des gens qui s’imaginent désarmer leurs ennemis à force de lâches complaisances. Ils se trompent. Le monde a toujours appartenu aux forts et leur appartiendra longtemps encore. Les hommes ne respectent que ceux qui savent se faire respecter. Qui se fait agneau trouvera toujours un loup pour le manger.

- Si à propos d’une grève quelconque vous lisez les journaux socialistes ou radicaux-socialistes, vous verrez qu’ils donnent toujours raison aux grévistes. Ce fait comporte deux interprétations. La première, c’est que messieurs les grévistes échappent aux imperfections de la nature humaine. Ce sont des êtres infaillibles, ils ne sauraient jamais avoir tort, même quand ils sont juges et parties. L’attire interprétation commence par admettre que tout ce que reçoit le patron est volé à l’ouvrier ; ce principe posés la conséquence est évidente. Un homme ne saurait avoir tort, quand il tâche simplement de reprendre ce qui lui a été ravi.

- Notez que les demandes des ouvriers se nomment des revendications. Si un épicier veut se faire payer plus cher son sucre ou son café, on ne dit pas qu’il revendique un prix plus élevé, on dit qu’il le demande. Mais si ce sont des ouvriers, surtout des grévistes, qui veulent vendre leur travail à un prix plus élevé, on parle de « leurs revendications » ; je crois même que pour s’exprimer correctement il faut dire : leurs justes revendications.

-  ... il parait que la solidarité n’est bonne que pour prendre, elle est exécrable quand il s’agit de donner. Elle sert de prétexte aux gens qui veulent jouir du fruit du labeur d’autrui, aux politiciens qui ont besoin de se recruter des adhérents aux frais des contribuables ; c’est tout simplement un nouveau nom donné à un genre d’égoïsme des plus malsains."

Bonne lecture et bonnes réflexions..'

Publié dans Politique

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