Implants mammaires..'
On entend dire que l'État pourrait demander à la Sécurité Sociale de rembourser les explantations mammaires à 30 000 femmes.
Si on pourrait éventuellement l'admettre pour celles des femmes qui ont subi une implantation réparatrice, il serait, à mon sens inconcevable pour celles qui en ont eu une pour de simples motifs esthétiques (même raisonnement en cas de re-implantation).
Si cette décision est confirmée, alors on peut être certain qu'il s'agit d'un coup électoral pur et simple qui n'est pas admissible au regard de l'état des finances publiques et du "bon sens commun".
En effet, une femme qui, pour des raisons esthétiques, décide de se faire poser des implants mammaires doit, préalablement, consulter un médecin, se faire conseiller (opération, valeur esthétique, produits proposés, prix, coûts...). C'est dire que les responsabilités sont partagées. La "patiente" qui donne son accord, le médecin qui propose le produit et qui exécute l'acte chirurgical, la société qui fabrique le produit et celle qui le commercialise.
Dès lors, en cas de "pépins", il revient à chacune des parties de se retourner vers les compagnies d'assurances auprès desquelles elles ont conclu des contrats. Il en résulte que l'État n'a pas à "s'inviter" dans cette affaire qui de plus ne ressort pas d'une de ses missions régaliennes.
Cela me rappelle étrangement le problème de l'IVG qui, lui aussi, ne devrait pas être remboursé à partir du moment où la grossesse ne résulte pas directement d'un acte incestueux, d'un viol, d'un détournement de mineur, d'un abus d'autorité...
Si on pourrait éventuellement l'admettre pour celles des femmes qui ont subi une implantation réparatrice, il serait, à mon sens inconcevable pour celles qui en ont eu une pour de simples motifs esthétiques (même raisonnement en cas de re-implantation).
Si cette décision est confirmée, alors on peut être certain qu'il s'agit d'un coup électoral pur et simple qui n'est pas admissible au regard de l'état des finances publiques et du "bon sens commun".
En effet, une femme qui, pour des raisons esthétiques, décide de se faire poser des implants mammaires doit, préalablement, consulter un médecin, se faire conseiller (opération, valeur esthétique, produits proposés, prix, coûts...). C'est dire que les responsabilités sont partagées. La "patiente" qui donne son accord, le médecin qui propose le produit et qui exécute l'acte chirurgical, la société qui fabrique le produit et celle qui le commercialise.
Dès lors, en cas de "pépins", il revient à chacune des parties de se retourner vers les compagnies d'assurances auprès desquelles elles ont conclu des contrats. Il en résulte que l'État n'a pas à "s'inviter" dans cette affaire qui de plus ne ressort pas d'une de ses missions régaliennes.
Cela me rappelle étrangement le problème de l'IVG qui, lui aussi, ne devrait pas être remboursé à partir du moment où la grossesse ne résulte pas directement d'un acte incestueux, d'un viol, d'un détournement de mineur, d'un abus d'autorité...